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Pour ou contre les espadrilles compensées, si chères aux vacancières dans le Sud-Ouest ?
Pour ou contre les espadrilles compensées, si chères aux vacancières dans le Sud-Ouest ?

Le Figaro

time4 days ago

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Pour ou contre les espadrilles compensées, si chères aux vacancières dans le Sud-Ouest ?

Si elles mettent rarement d'accord, ces chaussures reviennent pourtant chaque été. Aussi bien sur les plages que dans les rues des grandes villes. Les espadrilles compensées, bonne idée ou faute de goût ? À la rédaction de Madame Figaro, deux journalistes mode ont tranché. Pour quelques-uns, ces chaussures ne sont portées que par les professeures d'espagnol. Pour d'autres, elles incarnent la vacancière du Sud-Ouest de la France. Quand certains jurent qu'elles ont toujours été, qu'elles sont et qu'elles resteront ringardes. L'espadrille, cette chaussure traditionnelle d'Espagne (ou du Pays basque défendront les plus chauvins) fait partie de ces souliers qui divisent le plus chaque été. Notamment son modèle à talon, popularisé par Yves Saint Laurent lors d'un défilé en 1971, avant d'être fabriqué à la chaîne et vendu à foison dans les grandes enseignes dès les années 1980. Chaussure de plage, chaussure de en 2025, l'espadrille compensée divise, jusqu'à la rédaction de Madame Figaro. Pour : l'avis de la journaliste mode Emma Martin «Je remercie encore Yves Saint Laurent d'avoir osé soumettre cette brillante idée, d'espadrille à semelle compensée donc, à la maison Castañer, lors d'un défilé en 1971. Et je ne m'étonne pas de les voir et revoir partout depuis, signant l'arrivée de l'été. Leur atout ? Un confort à toute épreuve alors même que le pied est cambré, et une élégance décontractée versus les escarpins aux talons de la même hauteur. À mon sens, elles sont de véritables icônes du vestiaire estival, pouvant être portées avec absolument tout : du jean flare à la jupe midi, en passant par le short ou la robe longue. Et la paire culte de ces femmes souvent originaires du Sud-Ouest, la quarantaine ou la cinquantaine, qui la portent le matin au marché et le soir au resto. Et puis ces espadrilles sont aussi une affaire royale : de Lady Diana à Kate Middleton, en passant par la reine Letizia d'Espagne, elles en ont toutes portées.» Lady Diana et ses espadrilles Castañer à Gloucestershire. (Le 12 juillet 1981.) Anwar Hussein / Getty Images Publicité Contre : l'avis du journaliste mode Augustin Bougro «Je ne suis pas spécialement contre. J'ai connu beaucoup de femmes dans mon entourage qui ont fièrement porté ces chaussures pendant des années, à la ville comme à la plage, parfois jusqu'à détruire la semelle tressée rendant le soulier importable. Ça m'a longtemps amusé, et j'avoue que certaines combinaisons étaient plutôt réussies, notamment lorsqu'elles étaient chaussées avec ces longues robes fluides, colorées et imprimées qui annonçaient l'arrivée des beaux jours. Seulement, à quoi bon rajouter un talon à cette chaussure imaginée pour des raisons de confort et de praticité, comme pouvoir marcher sur le sable chaud en évitant de tanguer et de se brûler les pieds. Au-delà de dénaturer le propos premier de l'espadrille, il faut aussi admettre que la version compensée a mal vieilli. Malgré les (rares) efforts de certaines marques pour la remettre au goût du jour, leur design très reconnaissable les empêche de se réinventer convenablement. Finalement, peut-être que la femme en espadrille compensée est celle qui préfère joindre l'utile à l'agréable plutôt que de perdre son temps à réfléchir un look. Comme si elle avait un jour trouvé refuge dans une zone de confort mode sans issue de secours, elle, qui n'a que faire des tendances. Il existe pourtant d'autres alternatives largement plus modernes : les sabots en daim, les tongs en cuir ou les spartiates. Et puis, en grand amateur de mode, j'ai toujours adoré le bruit des talons sur le sol. Avec l'espadrille compensée, c'est comme marcher sur de la moquette toute la journée. Décevant, donc.»

Arcangues, le Pays basque authentique
Arcangues, le Pays basque authentique

Le Figaro

time7 days ago

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Arcangues, le Pays basque authentique

Chaque jour, Le Figaro visite un village de charme qui a conquis des célébrités. Dans ce bourg proche de Biarritz, pittoresque et verdoyant, la discrétion est érigée en religion. Cet été, Le Figaro part visiter des villages de charme qui ont conquis des célébrités. « Il est un coin de France où le bonheur fleurit, où l'on connaît d'avance les joies du paradis », chantait Luis Mariano. L'interprète de Mexico, né à Irun, adorait le Pays basque « nord » comme on dit ici. Et avant tout Arcangues, à quelques encablures de Biarritz. « Arrangoitze » signifiant « en haut de la vallée » en basque, ce village offre, comme son nom le laisse présager, une vue imprenable sur l'océan et les Pyrénées. « Alors que Luis Mariano était très paillettes, il vivait ici simplement, coiffé d'un béret. Déjà à l'époque, les célébrités appréciaient la tranquillité et la discrétion des habitants », remarque Hélène Etchevers, guide à l'office de tourisme. Avant lui, le couturier Jean Patou avait déjà sa villa à Arcangues, fuyant le gotha européen réuni dans la station balnéaire biarrote. « Si Luis Mariano revenait, il ne serait pas dépaysé : Arcangues reste le village basque idéal avec son fronton, sa mairie et son église. Désormais entièrement piéton…

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